La Tunisie a soumis un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies appelant à « une action internationale urgente » pour réduire les répercussions du coronavirus.
Ce projet vient confirmer l’appel du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, « à un cessez-le-feu immédiat dans le monde entier pour raisons humanitaires ».
La Tunisie suggère également que le Conseil exprime sa préoccupation face aux conséquences du virus « sur la sécurité alimentaire et la récession économique partout dans le monde à cause des restrictions de travail, de voyage et de commerce, des mesures de confinement et de la cessation d’activités industrielles ».
Selon l’AFP, qui cite une source diplomatique, il s’agit désormais du « projet des 10 membres non permanents » du Conseil de sécurité, à savoir la Tunisie, l’Allemagne, la Belgique, l’Indonésie, le Vietnam, l’Afrique du Sud, le Niger, la République dominicaine, Saint-Vincent et les Grenadines et l’Estonie, expliquant que ces pays soutiennent la proposition tunisienne.
« L’avenir du texte tunisien reste incertain alors que les Etats-Unis continuent de faire pression pour rappeler l’origine chinoise du virus, ce qui entraînerait probablement un veto de la Chine », ajoute la même source.
