Le coordinateur du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Naoufel Tounsi, a confirmé qu’une série de réunions avaient eu lieu avec le gouvernement tunisien, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et diverses parties concernées sur la situation en Libye pour « mettre à jour le plan d’urgence et contrôler les mécanismes d’intervention en fonction de l’évolution de la situation dans ce pays ».
Dans une déclaration accordée à l’hebdomadaire Assabah al-Osbouii, Tounsi a souligné que le renouvellement du plan d’urgence intervient dans la perspective d’une éventuelle escalade en Libye et de la possibilité que 25 mille personnes viennent se réfugier en Tunisie.
Ce plan prévoit notamment la localisation du camp ou centre d’hébergement des réfugiés et le contrôle de la qualité de l’aide qui leur sera fournie.
Des combats violents opposent, depuis le 4 avril, les forces du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen à celles du Gouvernement d’union nationale basé à Tripoli.
Selon un récent bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au moins 510 personnes ont été tuées et 2467 blessées depuis le déclenchement des combats meurtriers et le début de l’offensive de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar contre Tripoli.
