Ghazi Moalla, expert des affaires libyennes, a considéré, dans une interview accordée à Shems FM, ce lundi 9 janvier, que les déclarations diffusées hier sur la chaîne libyenne « Al Hadhath » et relatives à l’assassinat des journalistes tunisiens Nadhir Gtari et Sofiène Chourabi ne seraient qu’une manœuvre politique pour faire pression sur les autorités tunisiennes par rapport à l’initiative annoncée pour mettre fin au conflit libyen.
Il y a lieu de rappeler que la Tunisie compte accueillir un congrès international sur la question libyenne en collaboration avec les Etats voisins, algérien et égyptien.
Selon Ghazi Moalla, Khalifa Hafter, commandant en chef de l’armée libyenne, serait hostile à une telle initiative car elle n’a pas l’air de prendre en considération les intérêts qu’il représente en Libye.
Pour Ghazi Moalla, il y a de fortes chances que les deux journalistes tunisiens soient encore détenus dans une prison militaire à Al Abyar à l’est de la Libye.
Dans l’absence d’une démarche diplomatique claire, il n’est pas facile de mesurer le vrai impact d’un tel chantage politique sur l’initiative tunisienne pour résoudre le conflit libyen.
AA