C’est ce que vient de dĂ©clarer son avocat français, Me Jean-Yves Leborgne, contactĂ© aujourd’hui par l’agence Associated Press.
C’est dans trois jours, lundi 20 juin, que va dĂ©buter le jugement par contumace du prĂ©sident dĂ©chu Ben Ali et ses proches rĂ©pondant au 93 chefs d’accusation, dont 27 relevant du tribunal militaire.
Plusieurs accusations : complot contre la sĂ»retĂ© de l’Etat, abus de pouvoir, ainsi que dĂ©tention d’armes Ă feu, d’une quantitĂ© de drogue, d’une somme d’argent faramineuse (plus de 20 millions d’euros) et de bijoux de valeur trouvĂ©s aux palais de Carthage et de Sidi Bousaid.
Me Jean-Yves Leborgne, prĂ©cise Ă l’AP que Ben Ali « conteste  » les Ă©lĂ©ments matĂ©riels comme la possession d’une quantitĂ© de drogue et d’une somme d’argent. Quant aux armes retrouvĂ©es au palais de Carthage, Me Jean-Yves Leborgne dĂ©clare Ă l’agence que Ben Ali affirme que ce sont des « cadeaux ».
Me Jean-Yves Leborgne rappelle Ă la mĂŞme source que « tout ça se rĂ©sume Ă la justice des vainqueurs et l’Ă©radication du passé », et que le « processus judiciaire » Ă l’encontre de son client est « une mĂ©thode de liquidation politique ».