Après la bonne blague de Ben Ali au sujet du lot de « cadeaux » d’armes retrouvĂ©es dans le palais de Carthage, information Ă´ combien capitale, annoncĂ©e vendredi dernier par son avocat français Me Jean-Yves Leborgne, aujourd’hui, c’est au tour de son autre avocat, le libanais Me Akram Azouri , de nous sortir une autre perle du prĂ©sident dĂ©chu.
En effet, Me Akram Azouri a indiquĂ©, ce matin, dans un communiquĂ© Ă l’agence AFP, que Zine El Abidine Ben Ali « conteste vigoureusement » toutes les accusations portĂ©es contre lui et qu’il espère que son pays « surmontera le chaos et l’obscurité ».
C’est demain, lundi 20 juin, que dĂ©butera le jugement par contumace du prĂ©sident dĂ©chu Ben Ali et ses proches rĂ©pondant aux 93 chefs d’accusation, dont 27 relevant du tribunal militaire.
Suite Ă une demande du prĂ©sident du tribunal de première instance de Tunis, deux avocats tunisiens ont Ă©tĂ© commis d’office pour la dĂ©fense de Ben Ali et de sa conjointe. Après tirage au sort, l’Ordre National des Avocats a dĂ©signĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Ordre, MaĂ®tre Mohamed Rached Fray, et MaĂ®tre Abdesattar Massaoudi.
Une affaire gĂŞnante, mĂŞme si la loi les y oblige, pour les avocats tunisiens qui prĂ©fĂ©reraient s’abstenir de dĂ©fendre le couple de fuyards. Me Mohamed Rached Fray a d’ailleurs exprimĂ© son refus, hier sur les ondes de Mosaique Fm, de plaider pour Ben Ali dans le procès de demain.