Le président de l’association Tunisienne de défense des droits de l’enfant (ATDDE) Moez cherif a annoncé que des organisations de la société civile auront recours au mécanisme de la médiation pour libérer les mineurs arrêtés lors des récentes manifestations.
Ces organisations cherchent également à trouver des solutions alternatives aux jugements et peines privatives de liberté.
Chérif a souligné les mesures de protection de l’enfant figurant dans le code de protection de l’enfant n’ont pas été respectées par les forces de l’ordre lors des protestations, étant donné que des mineurs ont été interpellés sans aucun contact avec le délégué de protection de l’enfance ni avec le juge de la famille.
« Ces jeunes n’ont même pas été représentés par un avocat, » a-t-il ajouté à l’agence TAP.
Rappelons que plusieurs marches ont été organisées ces derniers jours à travers le pays, appelant à libérer les jeunes protestataires, notamment les mineurs.