Alors que l’aéroport Tunis-Carthage s’apprête à recevoir un bon nombre de touristes chinois à l’occasion du nouvel an chinois, les autorités tunisiennes sont sur le qui-vive suite à la propagation du coronavirus dans ce pays asiatique.
En effet, selon Mosaïque FM, un convoi du ministère de la Santé s’est déplacé ce samedi 25 janvier à l’aéroport pour suivre de près l’application des protocoles de contrôle sanitaire et hygiénique en vue de faire face à tout risque de contamination par ce virus en Tunisie.
Cette décision intervient suite à l’appel lancé par certains agents dudit aéroport laissant savoir qu’aucune mesure de contrôle des voyageurs n’est appliquée. En effet, des agents de l’aéroport de Tunis-Carthage ont exprimé leur mécontentement et leur inquiétude quant à l’absence de toute mesure de surveillance et de contrôle des voyageurs vers et depuis la Chine d’autant plus qu’un certain nombre de touristes chinois devraient arriver prochainement en Tunisie à l’occasion du nouvel an chinois.
Ils ont appelé l’office de l’aviation civile et des aéroports (OACA)à prendre les mesures nécessaires et urgentes pour surveiller les voyageurs afin de prévenir l’entrée du virus Corona et sa propagation en Tunisie.
Rappelons que le directeur des soins de santé de base au ministère de la Santé, Chokri Hammouda, a déclaré, lundi 20 janvier 2020, que la Tunisie a mis en place un plan de surveillance sanitaire des frontières au niveau des aéroports, dans le cadre du suivi des recommandations du ministère à cet égard.
Les autorités françaises ont confirmé hier vendredi 24 janvier que trois citoyens français sont infectés par le coronavirus, un virus extrêmement dangereux qui se propage rapidement en Chine. Les trois personnes avaient séjourné en Chine et sont hospitalisées à Bordeaux (sud-ouest) et à Paris, avec des mesures « d’isolement », indique le ministère de la Santé français.
Apparu début décembre sur un marché de Wuhan, le coronavirus a déjà fait 26 morts, le nombre de cas de contamination confirmé atteint désormais 830, et le nombre de cas suspects dépasse le millier, a annoncé vendredi matin la Commission nationale de la santé.
