La décision prise par la société Yazaki de fermer son unité à Moularès a provoqué une vague de protestation contre les grèves et autres sit in qui poussent de plus en plus de sociétés à quitter notre pays. Cette vague de protestation se fait surtout sur les réseaux sociaux.
L’UGTT a Ă©tĂ© pointĂ©e du doigt et accusĂ©e d’ĂŞtre derrière la grève, non annoncĂ©e, qui a causĂ© la fermeture de l’unitĂ© Yazaki de Moularès.
Aujourd’hui, Mohamed Esseghaier Miraoui, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union rĂ©gionale du travail Ă Gafsa, a apportĂ© des Ă©claircissements sur cette fermeture. Il y a indiquĂ© que cette unitĂ© employait 438 personnes qui ont farouchement protĂ©gĂ© l’unitĂ© au cours de la rĂ©volution.
InformĂ©s par Yazaki de l’entrĂ©e de l’unitĂ© en pĂ©riode de vacances, Ă l’occasion de l’approche des fĂŞtes de l’annĂ©e, les employĂ©s ont alors demandĂ© leur prime du treizième mois. En vain ! Comme rĂ©ponse, Yazaki a dĂ©cidĂ© de fermer son unitĂ© sans mĂŞme les avertir.
M. Miraoui s’interroge sur la version de Yazaki, qui a dĂ©clarĂ© Ă l’ambassade japonais que les employĂ©s ont fait une grève non annoncĂ©e le 15 dĂ©cembre. En rĂ©alitĂ©, les employĂ©s ont simplement manifestĂ© leur mĂ©contentent sans interrompre leur travail. L’UGTT n’a d’ailleurs aucune responsabilitĂ© dans ce mouvement de mĂ©contentement.
Enfin, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union rĂ©gionale du travail Ă Gafsa accusĂ© la sociĂ©tĂ© Yazaki d’avoir prĂ©mĂ©ditĂ© la fermeture de son unitĂ©, sachant qu’elle a dĂ©jĂ virĂ© 600 employĂ©s de son unitĂ© de Metlaoui.