Le parquet près le tribunal de première l’instance à Sousse 2 a ordonné, lundi 20 juin, l’ouverture d’une information judiciaire contre 28 personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’affaire Instalingo, société implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique.
Parmi les suspects, l’ancien porte-parole du ministère de l’intérieur Mohamed Ali Aroui , l’homme d’affaires et dirigeant au mouvement Ennahdha Adel Daâdaâ, l’activiste politique Béchir Yousfi, le journaliste Lotfi Hidouri et les blogueurs Achref Barbouche et Slim Jebali, a indiqué à l’Agence TAP, Rochdi Ben Romdhane, juge au tribunal de première instance de Monastir, ajoutant que les suspects ont comparu lundi devant le parquet pour audition dans le cadre de cette affaire.
Le ministère public avait ordonné une enquête contre les suspects dans « l’affaire Instalingo », une société de production audiovisuelle implantée à Kalâa Kobra.
Les suspects sont accusés d’un attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre. On soupçonne d’ailleurs, des relations avec des renseignements étrangers.
Rappelons que l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur Mohamed Ali Aroui a été maintenu en détention vendredi 17 juin dans le cadre de cette affaire.