La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au tribunal de première instance de Tunis a rejeté, ce mardi 23 septembre 2025, la demande de libération de l’homme d’affaires Fathi Damak. Son procès, lié à l’affaire dite de la « cellule de surveillance et de planification d’assassinats », a été reporté au 18 novembre prochain.
Fathi Damak est poursuivi aux côtés d’anciens cadres sécuritaires dans une affaire portant sur la constitution présumée d’une cellule chargée de surveiller, enquêter et planifier des assassinats visant des juges, des hommes politiques et des journalistes.
Refus de libération
Lors de l’audience de ce mardi, la défense des accusés a demandé la libération de Fathi Damak ainsi qu’un report du procès. La chambre criminelle a décidé de maintenir la détention de l’homme d’affaires et de renvoyer l’examen de l’affaire au 18 novembre 2025.
Rappelons que le 11 février dernier, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le tribunal de première instance de Tunis avait examiné une affaire liée au dossier de l’assassinat, connu sous le nom de « cellule de surveillance et de planification ».
Fathi Dammak avait été condamné, le 3 juillet 2014, à deux ans de prison avec sursis pour association de malfaiteurs dans le but de planifier des agressions contre des personnes. Un verdict prononcé dans le cadre de l’affaire des assassinats commandités. D’anciens sécuritaires seraient également impliqués dans cette affaire.