Vingt mandats de dépôt ont été émis contre les Subsahariens ayant pris part aux violences devant le siège du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Tunis.
Placés en garde à vue pour avoir attaqué le siège du Haut-Commissariat des Nations-unies pour les réfugiés (HCR) à Tunis, pour tentative d’intrusion du siège d’une installation diplomatique ainsi que pour vandalisme et pour l’agression d’un fonctionnaire public durant l’exercice de ses fonctions, vingt Subsahariens ont fait l’objet d’un mandat de dépôt.
Ces mandats de dépôt ont été émis, mercredi 12 avril 2023 par le parquet du Tribunal de première instance de Tunis, rapporte Mosaique fm et concernent vingt jeunes qui se sont retrouvés impliqués dans ces actes de violence.
Le parquet près le Tribunal de première instance de Tunis avait ordonné l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de ces Subsahariens interpellés mardi 11 avril, et ce, suite à une plainte déposée par le mandataire judiciaire du HCR, plainte selon laquelle les migrants en question ont observé un sit-in devant le bâtiment, armés de bâtons et de bouteilles de gaz.
Selon le ministère de l’Intérieur, les protestataires ont jeté des pierres et des projectiles sur les unités sécuritaires qui étaient intervenues à la demande du HCR, ce qui a causé d’énormes dégâts aux niveaux des résidences, des commerces et des voitures près du siège du HCR, aux Berges du Lac.
Ces Subsahariens impliqués dans les incidents campaient depuis des mois devant le le siège du HCR, qui a décidé de faire appel aux forces de l’ordre pour disperser ces demandeurs d’asile, ce qui a provoqué leur colère !