Le croissant rouge tunisien (CRT) a affirmé n’avoir aucune relation avec l’affaire d’enterrement des corps des victimes de la migration irrégulière à Zarzis dans le cimetière des étrangers.
Le croissant rouge a précisé dans un message adressé jeudi au maire de Zarzis, que l’inhumation des corps sans vie relève des prérogatives de l’Etat et des autorités publiques et locales conformément à la loi n 97-12 du 25 février 1997 relative aux cimetières et lieux d’inhumation.
Les cimetières sont un bien des collectivités locales, a encore noté la même source. Le croissant rouge n’a aucune relation avec le projet de création du « jardin d’Afrique » et n’était pas un partenaire ni un superviseur de ce projet.
Ces projets, a encore ajouté la même source ne relèvent pas des domaines d’intervention du croissant rouge.
La ministre de la Justice a ordonné au Procureur général auprès de la Cour d’appel de Médenine de mener les poursuites judiciaires nécessaires conformément à l’article 23 du Code des procédures pénales.
Cette instruction judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances du naufrage d’une embarcation au large de la ville de Zarzis conformément à la demande du président de la République Kais Saied.
Kais Saied, a en effet souligné, hier, la nécessité « d’approfondir davantage l’enquête sur le naufrage de cette embarcation au large de Zarzis, ainsi que sur d’autres incidents, d’autant que de multiples preuves font état de l’implication de certaines parties dans la traite des êtres humains, a souligné la présidence de la République dans un communiqué.