Une journĂ©e marquĂ©e par lâadoption de la loi de finances et du budget de lâEtat aujourdâhui du cĂŽtĂ© de lâAssemblĂ©e constituante. Une adoption qualifiĂ©e dâ « express » par lâopposition.
Une rapiditĂ© expliquĂ©e par la âtroĂŻkaâ par le fait que de la situation Ă©conomique prĂ©caire que traverse le pays ne pouvait supporter pareilles âprolongationsâ.
Le nouveau gouvernement ayant besoin de passer Ă lâacte et Ă©viter un Ă©niĂšme round dâobservation. Mais dans cet ordre dâidĂ©es, la âtroĂŻkaâ nâa pas rien Ă reprocher, sinon Ă elle-mĂȘme. Dans la mesure oĂč le trident de partis ayant la majoritĂ© Ă lâassemblĂ©e a mis plusieurs semaines avant dâaccoucher dâun gouvernement qui Ă vrai dire ne fait pas lâunanimitĂ© dans les milieux politiques et sociaux du pays.
Ce fut donc un vote âexpressâ mais loin dâĂȘtre âserrĂ©â. Puisque le projet de la loi de finances avait Ă©tĂ© majoritairement adoptĂ© avec 136 voix pour, 38 abstentions et un dĂ©putĂ© contre, en lâoccurrence Ibrahim Kassas dâAl Aridha ChaĂąbia. MĂȘme chose pour le budget de lâĂ©tat dont le nombre dâabstention Ă son adoption nâa pas dĂ©passĂ© les 37 contre 138 votes favorables.
Finalement le prĂ©sident de lâAC, Mustapha Ben JaĂąfar a expliquĂ© que ce vote en bloc nâexclue la renĂ©gociation de certains articles Ă lâimage de lâarticle de 40, se rapportant sur la gestion des affaires des services fiscaux, vĂ©ritable pomme de discorde du jour au cours de la journĂ©e dâaujourdâhui. Un article qui nâa pas Ă©tĂ© adoptĂ© et dont le vote a Ă©tĂ© ajournĂ© pour le mardi prochain, 3 janvier, date prĂ©vue pour la reprise des nĂ©gociations des diffĂ©rents articles inhĂ©rents Ă la loi de finances. Une loi adoptĂ©e mais qui doit ĂȘtre approuvĂ©e par le prĂ©sident de la rĂ©publique puis publiĂ©e au Journal Officiel de la RĂ©publique Tunisienne (JORT) avant les trois coups de minuit de ce samedi 31 dĂ©cembre.
Ceci explique en grande partie lâadoption en toute vitesse de cette loi de finances.
