La présidente du Parti Destourien Libre (PDL) Abir Moussi est intervenue hier soir pour commenter l’incident de l’attaque de sa réunion tenue dimanche à Sidi Bouzid.
Invitée sur Elhiwar Ettounsi, Abir Moussi a dénoncé un « crime organisé » et un « crime d’état », indiquant qu’elle était visée par un plan d’assassinat.
« On a frôlé la catastrophe dimanche dernier. Si j’avais quitté la réunion, on m’aurait assassiné! […] L’Etat tunisien doit assumer sa responsabilité dans cette situation : Les individus qui nous ont attaqués, avaient-ils une autorisation pour se regrouper et manifester ? », a-t-elle lancé, pointant du doit des organisations politiques « qui seront dévoilées dans les jours à venir ».
Moussi a accusé l’Etat et a estimé que ce qui s’est passé à Sidi Bouzid découle de « l’échec du système politique » en Tunisie.
Le but de ses agresseurs reste, selon elle, de « la viser, l’humilier et l’agresser », en plus de menacer les citoyens qui comptent voter pour elle lors des prochaines élections présidentielles.
Rappelons-le, dimanche la réunion populaire du PDL, présidée par Abir Moussi à Sidi Bouzid, a été interrompue, lorsqu’un groupe d’individus a commencé à attaquer les participants à coups de jets de pierres.
Selon Mosaique fm, de nombreuses personnes ont été gravement blessées.
Commentant l’incident, Abir Moussi a estimé que ce qui s’est passé est un acte de violence perpétré par ses adversaires dans le but de faire échouer ses réunions.