La présidente du Parti destourien Libre (PDL), Abir Moussi, comparaîtra devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis.
Le juge d’instruction chargé de son dossier a décidé de la renvoyer, tout en maintenant son mandat de dépôt en vigueur jusqu’à sa comparution devant le tribunal. C’est ce qu’a annoncé, ce mardi 30 janvier, son comité de défense.
Arrêtée le 3 octobre 2023, puis placée en garde à vue, Abir Moussi, est toujours incarcérée depuis l’émission d’un mandat de dépôt à son encontre, le 5 octobre 2023. Elle est accusée de « provocation intentionnelle de troubles sur le territoire tunisien », « entrave à la liberté du travail » et « traitement de données personnelles sans le consentement de la personne concernée ».
Au total, Moussi est poursuivie dans huit affaires, la plus récente résultant d’une plainte déposée, en décembre 2022, par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) pour outrage à un fonctionnaire public et diffusion de fausses informations.
La présidente du PDL fait face à plusieurs autres chefs d’accusation de gravité différente dont notamment « attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement » et « incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres ».