Vingt-six mandats de recherche ont été émis dans le cadre de l’affaire de l’abattage de centaines d’arbres rares dans la forêt de chênes de Jendouba. Huit personnes ont été arrêtées par les agents forestiers et de la garde nationale alors que 18 autres sont encore recherchées.
Lors d’une visite effectuée hier, jeudi, à la forêt, le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Oussama Kheriji, a évoqué la possibilité d’inculper les contrevenants en se basant sur l’article 14 de la loi relative à la lutte contre le terrorisme.
Le ministère demandera aux autorités judiciaires, d’inculper les personnes impliquées dans ce crime sur la base du cinquième point de l’article 14 de cette loi, est coupable d’infraction terroriste, celui qui porte atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.
Le directeur régional des forêts d’Ain Draham, Hamda Razaiqi avait déclaré que les arbres qui ont été coupés datent d’environ trois cents ans, et sont « de nature environnementale et non renouvelables », soulignant que « la loi interdit strictement de les couper en raison de sa rareté mondiale ».