Dans une lettre envoyée au président de la république Béji Caied Essesbi, Ahmed Néjib Chebbi, invité de l’émission 24/7 de la chaine Al Hiwar Ettounssi, a fait ce soir son come-back politique après avoir déserté la scène depuis les dernières élections pour se consacrer à «d’autres domaines, dont l’agriculture», à en croire les dires du leader du parti Al Joumhouri.
L’ex-ministre du développement régional et local dans le gouvernement Mohamed Ghannouchi a dit « avoir peur » pour la Tunisie. Mais il «reste optimiste». Ses craintes sont notamment motivées par les indices socio-économiques qui clignotent au rouge et les tiraillements qui secouent le parti Nidaa Tounès qui pourront compliquer davantage la situation du pays.
Chebbi, dans une lettre adressée à BCE, l’invite à « user de ses prérogatives » afin de prendre les mesures nécessaires pour remettre le pays sur les rails. «Un gouvernement politique et fort, soutenu par la majorité des partis et les forces politiques du pays avec 15 ministres au plus», souligne le fondateur du Parti Démocratique Progressiste, est une solution à même de redonner espoir aux Tunisiens.
Chebbi cherche-t-il un nouveau rôle dans le prochain gouvernement dont le remaniement est annoncé incessamment ? Tout porte à le croire, d’autant que l’ex-député à l’ANC dit avoir «bien profité ces derniers mois pour prendre du repos et du recul ».
Histoire de recharger ses batteries ?!
M.Z.
