Venus se rassembler devant l’ANC pour appeler à la démission de toute l’assemblée, les manifestants dont de nombreux députés de l’opposition ont essuyé de nombreux coups au sens propre comme au sens figuré.
Les forces de l’ordre ont montré, un visage des plus durs réprimant les tentatives de se rassembler avec une rare violence qui s’est accompagné de jets de bombes lacrymogènes mais aussi de cous de matraques et autres agressions sur ceux qui étaient venus en sit-in devant l’ANC.
Des milliers de manifestants ont tenté ainsi de rejoindre d’autres manifestants devant l’ANC au Bardo mais n’ont pu accéder à la place où siège l’Assemblée, d’une part parce que toutes les issues menant à l’ANC ont été bloquées par les forces de l’ordre, d’autre part parce que les manifestants ont été confrontés à d’autres manifestants appartenant aux ligues de protection de la révolution et appelant au respect de la légitimité.
D’un côté, les manifestants étaient repoussés par les forces de l’ordre à coups de matraques, d’un autre, des affrontements ont éclaté entre d’autres manifestants et LPR, ce qui nécessité l’intervention musclée des forces de l’ordre afin de disperser tout le monde.
Forces de l’ordre qui ont été jugées trop agressives par certains députés comme Abdelaziz Kotti (Nidaa Tounes) ou Ali Bechrifa (Groupe démocratique) qui se trouvent parmi les manifestants devant le siège de l’ANC, et ont appelé les forces de l’ordre à être moins agressifs avec les députés et les citoyens protestataires.
Ali Bechrifa a dressé, sur les ondes de Jawhara FM, une atmosphère de violence où «les manifestants ont été surpris par les LPR qui les ont attaqués et les forces de l’ordre qui les ont repoussés».