La vidéo d’un citoyen tunisien giflant un policier ivoirien a fait polémique sur la toile.
L’agression remonte au mercredi 26 février, lorsque le policier a arrêté la voiture du Tunisien et lui a demandé les papiers du véhicule. Selon les sources ivoirienne, le conducteur aurait refusé de présenter son permis de conduire et violenté l’agent. Il lui aurait frappé le bras avant de le gifler en pleine rue, à Abidjan.
Le ressortissant tunisien, présenté en premier lieu comme Libanais, a par la suite été arrêté et conduit à la préfecture de police d’Abidjan.
Entre-temps, l’ambassade du Liban en Côte d’Ivoire a nié que l’agresseur fasse partie de ses ressortissants.
« Une photo circule actuellement sur les réseaux sociaux où l’on voit un ressortissant étranger porter la main sur un agent des forces de l’ordre en fonction. Contrairement aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux, l’ambassade du Liban en Côte d’Ivoire tient à informer que l’individu sur la photo n’est pas un ressortissant libanais. L’ambassade tient à condamner fermement cet acte d’incivisme qui ne peut être ni accepté ni toléré », a précisé l’ambassade.
De son coté, l’Association des Tunisiens en Côte d’Ivoire (aTunCi) a exprimé sa solidarité avec le policier ivoirien agressé, saluant le sang froid de la police ivoirienne « qui a permis d’éviter qu’une situation particulièrement sensible ne dégénère et ne prenne une tournure beaucoup plus grave après que l’agresseur, maîtrisé, ait été pris à partie par des riverains en colère ».
»Tout en condamnant avec la plus grande fermeté cette agression envers un citoyen ivoirien représentant la force publique de surcroit, l’aTunCI rappelle qu’il s’agit d’un acte isolé… cet acte ne correspond en aucune façon aux valeurs de fraternité et de partage portées par la communauté tunisienne de Côte d’Ivoire, parfaitement intégrée dans son pays hôte. Fière de sa double appartenance tunisienne et ivoirienne, aTunCI est persuadée que les liens séculaires qui lient les deux pays, permettront d’éviter les amalgames de tout genre, évitant l’escalade de violence », indique le communiqué de l’association.