Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé, jeudi 11 mars 2021, un financement de 50 millions de dollars (soit l’équivalent de 136,6 millions de dinars), au titre d’un projet pour la résilience aux catastrophes et au changement climatique en Tunisie.
La BM indique que ce financement, complété par un autre d’une même valeur accordé par l’Agence française de développement (AFD), porte l’enveloppe de l’appui à 100 millions de dollars (soit l’équivalent de 273,155 MD).
Le projet vise à renforcer les efforts de gestion et de financement des risques de catastrophe afin d’améliorer la protection des populations et des biens contre les catastrophes et les phénomènes climatiques.
Le projet consiste à mettre en place un programme qui encouragera les investissements facilitant la résilience et renforcera les politiques du pays, notamment le développement d’un marché d’assurance contre les risques de catastrophes.
Il s’agit aussi d’appuyer la politique nationale de gestion des risques de catastrophes, notamment, à travers l’investissement dans des infrastructures de protection dans des villes exposées au risques d’inondations et la mise en place des mécanismes d’assurance visant à protéger la population tunisienne contre les retombées financières des catastrophes naturelles.
Selon la BM, la Tunisie est fortement exposée à un large éventail d’aléas naturels, comme les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain, les incendies de forêts, l’ensablement et les tempêtes de neige.
A ce titre, les inondations ont été responsables des plus grandes pertes économiques (environ 60% des pertes totales enregistrées entre 1957 et 2018 et ont causé le plus grand nombre de victimes, près de 560.000 personnes tuées et touchées.
Selon le dernier profil de risque climatique de la Tunisie préparé par la BM, le pays est considéré comme très vulnérable au changement climatique et devrait subir les effets néfastes de l’augmentation des températures, de la réduction des précipitations, de pénuries d’eau plus importantes et de l’élévation du niveau de la mer.