L’Office National de Thermalisme et de l’Hydrothérapie (ONTH) œuvre en faveur de la privatisation de la station thermale “Jbel- Oust” à l’instar de celle de Hammam Bourguiba, a déclaré le directeur général de cet office, Rzig Oueslati.
Le responsable qui s’exprimait lors d’une rencontre avec la presse tenue à l’occasion d’une visite organisée par l’ONTH au profit des journalistes pour promouvoir l’hydrothérapie tunisienne dans le gouvernorat du Kef et de Jendouba, a indiqué que ceci s’inscrit dans le cadre du désengagement de l’Etat dans la gestion des stations thermales afin de mieux répondre aux exigences d’hygiène et de maintenance du secteur.
Evoquant les problèmes environnementaux liés à l’existence d’une carrière de concassage de pierres, l’une des plus grande en Tunisie, à côté de la station thermale de Jbel- Oust, Oueslati a indiqué que la privatisation de la station permettra de créer une dynamique (privé/privé) susceptible de lutter contre la pollution atmosphérique et sonore liée à ce problème, rapporte l’agence TAP.
La station thermale de “Jbel- Oust” aura aussi une entrée indépendante au centre d’écoute, de prévention et de traitement de la toxicomanie “El Amal”, a souligné Oueslati, rappelant que cette décision a été prise suite aux recommandations de l’office qui a mis l’accent sur l’impossibilité d’associer le thermalisme à la toxicomanie.
La décision du ministère de la santé de rouvrir le centre “El Amal” comme une institution “EPA” (Etablissement Public à caractère Administratif) est de nature à encourager le toxicomane à entamer son sevrage d’une manière libre, personnelle et spontanée sans avoir peur du harcèlement policier a-t-il affirmé, précisant que le patient sera encadré par un personnel médical et paramédical qualifié.
Rzig a qualifié de “réussie”, l’expérience de privatisation en 1994 de la station thermale Hammam Bourguiba effectuée dans le cadre d’un esprit de rupture avec l’Etat Providence et dans le but de s’adapter aux exigences d’un secteur touristique concurrentiel.