Cette question se pose avec acuité surtout à la veille de l’Aïd el Idha. La recrudescence de vol des moutons n’impose-t-elle pas le recours à une police spéciale pour endiguer ce phénomène ?
Cela est crucial autant pour la sauvegarde de la richesse ovine que pour la sécurité et l’intégrité physique des éleveurs qui risquent leur vie devant la violence des bandes organisées.
Il ne se passe pas, en effet, un jour sans que l’actualité paysanne ne nous donne un de ces douloureux méfaits auxquels sont exposés les éleveurs de moutons. Car en plus du vol de leurs moutons, les paysans sont souvent l’objet de violence physique de la part de leurs bourreaux.
Pire, certaines bandes organisées sont « lourdement » armées, question d’intimider leurs victimes. Gourdins, couteaux, mais aussi des fusils de chasse sont, désormais, employés par des criminels qui sillonnent les prairies, faisant, de surcroît, des ravages au sein de la communauté des éleveurs.
Ces derniers avaient manifesté l’année dernière en vue d’obtenir la permission de détenir des fusils de chasse pour se protéger. Devant le refus du ministère de l’Intérieur, ce dernier est tenu de les protéger… autrement.
La police des moutons ne peut-elle pas, périodiquement, faire l’affaire.
C.C.