Le Secrétaire Général adjoint de la Ligue générale des forces de sécurité intérieure (LGFSI), a affirmé, ce mercredi 4 mai 2022, sur les ondes de Shems fm, que « des mains criminelles ayant des objectifs bien déterminés se tiendraient derrière les incendies qui se sont déclenchés, simultanément, le jour de la Aïd dans plusieurs endroits du pays, en prime à Souk el-Jara (Gabès) », évoquant des indices attestant ce constat.
Il a fait savoir qu’une commission d’enquête a été formée pour déterminer les causes de ces sinistres, précisant que 23 départs de feu ont été enregistrés en plusieurs lieux et d’une manière simultanée, bien que les températures ne soient pas très élevées pour que ces incendies soient naturels. Alors qu’il n’y a aucun facteur de propagation des flammes, a-t-il précisé.
« On n’accuse personne, mais des indices prouvent l’existence de mains criminelles », a-t-il dit, signalant que pendant l’opération d’extinction du feu à Souk el-Jara, à Gabès, un autre incendie a éclaté dans l’une des forêts de cette ville. « C’est une tentative d’éparpiller les efforts des agents de la protection civile », a-t-il présumé.
Ce même jour, le jour de l’Aïd, un gigantesque incendie a ravagé un dépôt de friperie dans la zone industrielle de Ben Arous, causant de graves dégâts matériels mais n’enregistrant aucune perte en vies humaines.