Souad Abderrahim, la militante nahdaouie qui a, beaucoup, fait parler d’elle ces temps-ci notamment par sa prise de position contre les mères cĂ©libataires, et par l’agression dont elle a fait l’objet, mardi dernier, premier jour de l’élaboration de Constituante, suscite encore des remous. Dans une interview qu’elle a accordĂ©e au journal Le Temps le 24 novembre, elle a affirmĂ© que la femme qui l’avait agressĂ©e Ă©tait membre de l’Association Tunisienne des Femmes DĂ©mocrates (ATFD).
Aujourd’hui, Souad Abderrahim a déclaré au micro d’Express FM que ses dires ont été déformés par la journaliste et qu’elle avait dit que les personnes qui l’avaient agressée (un homme et deux femmes d’après elle), n’étaient pas des personnes démocrates. Elle a aussi précisé qu’elle n’allait pas porter plainte. Nous avons contacté la journaliste du Temps qui nous affirmé qu’à la question : est-ce des femmes de l’ATFD qui vous ont agressé, la représentante d’Ennahdha a répondu oui.
Zeyneb Farhat, responsable de l’espace Teatro et membre de l’ATDF a rĂ©pondu Ă Souad Abderrahim sur son mur facebook : «l’ATFD n’est pas concernĂ©e par ton agression- et mieux encore, elle l’a condamnĂ©e publiquement et sur le FB ! Car l’ATFD depuis sa crĂ©ation est pour la condamnation de toute forme de violence envers les Femmes ! Notre dĂ©saccord philosophique sur notre projet sociĂ©tal opposĂ© n’altère jamais notre ligne. Car nous, nous avons un seul et unique discours ! (…).
Par ailleurs, les Femmes démocrates ne veulent pas en rester là puisque, par la voix de leur présidente, Ahlem Belhaj, qui a accordé une interview au journal Le Temps, elles ont décidé de porter l’affaire en justice. Normal, nous sommes en démocratie !
