La course à l’endettement est devenue une solution de facilité qui a fait couler le pays, a déploré hier mercredi 20 juillet, le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, soulignant que le volume des dettes devrait atteindre 60% du produit brut par an.
« La conjoncture actuelle requiert des solutions urgentes et un programme clair à même de fournir des ressources nécessaires à l’Etat afin de pouvoir régler une partie des dettes en 2017 », a-t-il estimé dans une déclaration à la TAP en marge des travaux du conseil régional de l’UGTT à Kébili.
« C’est au gouvernement et à lui seul d’assumer la responsabilité de l’endettement », a-t-il soutenu, indiquant que parmi les principales recommandations issues du dialogue sur la formation du gouvernement d’union nationale était celle relative à la gestion des ressources existantes.
« Le recouvrement des impôts et la lutte contre l’évasion fiscale estimée à 15 milliards de dinars (soit la moitié du budget de l’Etat) sont autant de solutions envisagées pour faire face à l’endettement », a plaidé Tahri.
KJ