Des flots ininterrompus de véhicules, et des klaxons en signe d’impatience, telle est l’image devant les stations-services de la capitale au matin de ce mercredi 12 octobre.
Si les autorités nient l’existence de crise, les automobilistes s’impatientent pour faire le plein. Certains ont du renoncer à se déplacer en voiture.
En effet, des stations n’ayant pas été approvisionnées par certains distributeurs, les queues d’automobilistes à la recherche du précieux carburants ont refait leur apparition, ce mercredi, et la crise est loin d’être finie.
En cause, une communication défaillante de la part des autorités, et de fausses informations ayant provoqué un état de panique et une surconsommation de ces produits.
D’ailleurs, pour la ministre des Energies, le Tunisien est appelée à revoir son mode de consommation des carburants. Ne serait-ce qu’une manière de préparer la population à la levée des subventions ? Il est fort probable, affirment les citoyens.
Le porte-parole du gouvernement, Nasreddine Ncibi, a fait savoir, mardi 11 octobre 2022, que la Tunisie n’était pas à l’abri d’une pénurie de certains aliments et produits, dont les carburants.
Il a affirmé, dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, que le carburant est actuellement disponible, considérant que « la frénésie des consommateurs est l’une des principales causes de la pénurie des carburants ».
Ses propos rejoignent ceux de la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Neila Nouira Gongi, qui a révélé les causes à l’origine des perturbations d’approvisionnement en carburant.