Jamais, au grand jamais, la capitale Tunis n’a autant été envahie par les ordures. Un fait qui laisserait entendre une négligence et une inadvertance de la part des municipalités, et même du gouvernement. Des quartiers entiers frappés d’une malédiction communément connue sous le nom de « Moustique ».
Cet insecte indésirable n’applique aucune distinction sociale, aucune ségrégation. Aucun quartier ne peut être à l’abri de la plaie, des voisinages les plus huppés aux cités les plus défavorisées, un seul mot d’ordre : « à vos flytox ! »
Une vraie plaie, dira-t-on, mais qui empire dans la totale insouciance des autorités et la plus grande insouciance des citoyens et des médias. Aucun bulletin d’alerte au sujet alors que l’invasion des insectes piqueurs se fait dans une saison anormalement chaude pour une fin de mois d’octobre. Faut-t-il craindre des dangers potentiels pour la santé, pour l’environnement ?
Se faire piquer par un moustique est certes désagréable mais dans la majorité des cas, cela ne pose aucun problème sanitaire. Cela, c’est ce qu’affirment des spécialistes dans le secteur de la santé, mais les maladies en cas d’invasion de moustiques sont nombreuses, parfois dangereuses si elles sont mal soignées ; paludisme, filariose, fièvre jaune…
Des maladies et infections peu agréables en plus du fait que l’invasion des vermines rend le quotidien, les nuits spécialement difficiles pour les citoyens, qui je précise, y sont pour grande part dans cette « épidémie ». Car l’acte citoyen comprend entre autre la protection de l’environnement.
La question qui s’impose : où est donc la société civile dans tout ça ? Où sont les rassemblements et associations écologiques et environnementales ? Peut-on prétendre que la chose environnementale n’est que du ressort de l’État…
Voila les questions, en attendant… Essayez de dormir, y’a des moustiques !