Le parti Al-Irada a estimé que ce qui c’est passé, dimanche, avec son président Moncef Marzouki à Monastir constitue “un indicateur grave” qui traduit le mutisme affiché par les autorités face aux milices de protection de la dictature et de la corruption”.
En effet, l’ancien président de la République, Marzouki, a été empêché d’accéder aux locaux de radio Ribat FM à Monastir par un groupe de personnes qui se sont rassemblés devant le siège de la radio où il devait accorder une interview, indique l’agence TAP.
Al-Irada a qualifié « d’opportunistes » et de « mercenaires » ceux qui ont cherché à priver le président du parti de son droit de s’exprimer dans les médias et de communiquer avec les citoyens, sans que les autorités régionales et sécuritaires n’interviennent en dépit d’un programme de visite préalablement fixé. Ces personnes ne représentent guère les habitants de Monastir, ajoute-on.
Le parti a appelé à l’ouverture d’une enquête pour dévoiler et sanctionner les individus impliqués dans cet incident ainsi que leurs commanditaires, appelant les Tunisiens à condamner de telles pratiques qui menacent la paix civile et favorisent la discorde.