La PDG de la société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), Sarra Rejeb, a déclaré ce lundi 28 août, qu »il existe un soupçon d’une mauvaise gestion au sein de la société.
L’ancienne PDG de la compagnie aérienne nationale a appelé, sur les ondes de Shems fm, à ouvrir une enquête quant à l’achat d’environ 20 trains chinois en 2013. Selon elle, il s’agit d’une affaire non réussie, puisque la qualité de ces trains est « médiocre ».
Douze d’entre eux ont déjà été endommagés et sont non-fonctionnels, a-t-elle ajouté.
Un accord signé en 2009
C’est en 2012 que la SNCFT avait commencé à recevoir les nouvelles rames fabriquées en Chine. Une opération qui s’inscrivait dans le cadre de l’accord signé, le 30 mars 2009, avec la société chinoise China South Railways (Csr).
L’accord stipule l’acquisition de 20 trains pour le transport des voyageurs sur les lignes (Tunis-Bizerte), (Tunis-Sousse-Sfax-Gabès), (Tunis-Béja-Jendouba-Ghardimaou) et (Tunis-Gaâfour-Kalaa Khasba-Le Kef).
Le PDG de la société à l’époque, Abderrahmane Gamha, avait annoncé que l’acquisition de ces trains devait permettre de renouveler la flotte de la société, âgée de 30 ans, d’améliorer la qualité des services et d’attirer un plus grand nombre de clients vers un transport ferroviaire respectueux de l’environnement et de moindre coût.