Comme il en a pris l’habitude, le président Moncef Marzouki a décidé, à l’occasion du 2ème anniversaire de la Révolution, d’amnistier 1900 prisonniers dont 29 d’entre eux sont de nationalité étrangère.
Le communiqué de la Présidence de la République précise que cette grâce présidentielle n’a bénéficié qu’à ceux qui purgeaient leurs peines pour des délits mineurs et ayant déjà effectué une partie d’elles en prison.
Un jour après s’être fait hué et avoir été la cible de jets de pierre alors qu’il se trouvait à Sidi Bouzid pour célébrer le deuxième anniversaire du début de la révolution tunisienne, Marzouki essaye, tant bien que mal, de se remettre en selle. Une opération dictée évidemment par ce que lui permettent ses prérogatives…