La tension est à son comble entre le gouvernement et l’UGTT. Cette dernière a décrété demain 16 juin une grève générale dans le secteur public.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le porte-parole du gouvernement Nasreddine Nsibi a fait savoir que la partie gouvernementale a convenu avec la partie syndicale depuis la réunion de la commission mixte 5+5 en mai dernier, de l’application des conventions financières, dont le montant total est estimé à 1000 millions de dinars, sur une période de trois ans.
« On ne peut pas assurer cette somme avant 2024 », a-t-il expliqué.
Rappelons qu’une séance de négociations entre l’UGTT et le gouvernement s’est tenue lundi dernier et n’a abouti à aucun résultat concret. De ce fait, la grève générale a été maintenue.
L’UGTT a confirmé que cette séance n’a abouti à aucun résultat, à l’exception de la fixation d’un délai pour les négociations sur le statut général de la fonction publique, des structures et entreprises publiques, jusqu’au mois de juillet prochain.
Ainsi et au vu de l’échec des négociations, l’UGTT a décidé de maintenir la grève générale dans le but de réclamer un certain nombre de revendications.
Suite au maintien de la grève générale dans le secteur et la fonction publics, prévue ce jeudi 16 juin 2022 et attendu que de nombreux secteurs seront paralysés, le gouvernement envisage de recourir à la réquisition.