C’est ce que vient de déclarer le président provisoire Moncef Marzouki au journal Le Monde. Selon, Moncef Marzouki le choix de la date de l’exécution du Mohamed Brahmi, coïncidant avec le jour de l’anniversaire de la République tunisienne, «n’est pas un hasard».
«Nous étions justement en train de finir d’élucider l’assassinat de Chokri Belaid et nous avions déjà une idée là-dessus. Les assassins commencent à paniquer. Ils voulaient faire diversion avec une autre affaire», précise Moncef Marzouki.
«Tout le monde était réuni à l’Assemblée constituante pour dire que l’on était dans la dernière ligne droite de l’élaboration de la nouvelle Constitution. La date des élections législatives et présidentielle sera bientôt annoncée. On vit le dernier quart d’heure de la période intérimaire. Ce n’est donc pas un hasard, je vous le répète, si cet assassinat a eu lieu aujourd’hui. Il est important pour certaines personnes de montrer que le printemps arabe est en panne partout, alors que justement en Tunisie, le consensus national est extrêmement fort et que règne la paix civile. C’est tout cela qu’on veut détruire», ajoute M. Marzouki.