Ça prête à questionnement. Pourquoi les voitures particulières des Libyens et des Algériens, en stationnement interdit, ne sont pas mises en fourrière mais sont bloqués par des sabots de Denver ?
La décision de ne pas sanctionner les touristes algériens et libyens, en stationnement interdit, prête toujours à équivoque chez nous.
Pourquoi ? Primo, du point de vue du principe. La loi devant être appliquée à tous sans distinction d’aucun ordre, nous ne comprenons pas pourquoi des nationalités sont exemptées et pas d’autres.
Passe des Tunisiens qui sont attendus au tournant. Pourquoi les Européens, à titre d’exemple, ne sont-ils pas logés à la même enseigne et ne bénéficient pas de passe-droit ?
Secundo : pourquoi nos voisins algériens et libyens sont-ils dispensés de fourrière quand ils garent dans des endroits interdits, mais pas de sabots ?! Alors que le résultat est identique en ce sens qu’ils se trouvent dans l’impossibilité de circuler.
S’ils doivent bénéficier d’un privilège, autant le leur accorder pleinement. Est-ce parce que la mise en fourrière revient à payer 45 dinars alors que le sabot coûte moins cher ? L’on ne sait pas exactement la philosophie de cette mesure, sinon qu’elle est absurde.
Rappelons que le ministre tunisien de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine et son homologue algérien Kamel Beljoud, s’étaient rencontrés le lundi 11 juillet 2022, sur la frontière au niveau du poste frontalier d’Oum Teboul de la Wilaya d’El Tarf, côté algérien.
Lors de cette rencontre, Charfeddine a annoncé que les automobilistes algériens pourront se garer où bon leur semble sans être inquiétés par les grues de fourrière.