Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a condamné dans un communiqué publié dans la soirée du mardi 7 juillet, le recours à la justice par le gouvernement pour faire pression sur la liberté de presse.
Le SNJT est inquiet et préoccupé par les nombreuses accusations à l’encontre des journalistes tunisiens marquant un motif croissant dans les violations sur la liberté de presse.
Le syndicat dénonce l’interdiction de voyager imposée sur les journalistes Sofiene Ben Hamida et Hamza Belloumi et les accusations à l’encontre des journalistes Ghazi Mabrouk, Noureddine Mbarki et Insaf Boughdiri.
Le SNJT appelle à l’adoption du décret 115 dans l’édition, l’impression et le journalisme et considère l’adoption du code criminel dans les procès des journalistes une atteinte à la liberté de presse, soutenant tous les journalistes condamnés pour leur travail journalistique et considérant que les restrictions sur la liberté de presse est également une atteinte à la liberté d’opinion et d’expression ainsi que la voie de la démocratie.