L’ancienne présidente de l’organisation tunisienne des mères, Saida Agrebi, en fuite et contre laquelle un mandat d’amener international a été émis, a refait surface… en Turquie où elle a reçu un prix en tant que vice-présidente de l’Organisation Mondiale de la Famille.
Son apparition à Ankara, alors qu’elle est recherchée par Interpol, a provoqué des remous dans les sphères du gouvernement. D’abord auprès du ministère des Affaires étrangères qui a réactualisé le mandat d’arrêt international déjà émis contre Saïda Agrebi et surtout exigé d’Ankara d’interpeller Saida Agrebi et de l’extrader.
Sitôt sa participation confirmée, la Tunisie a également «rappelé» sa délégation, comme l’a affirmé le ministre des Affaires sociales Khalil Zaouia dans une déclaration à la première chaîne nationale et à la radio Mosaïque FM. La délégation tunisienne s’est donc retirée du sommet des politiques sociales et de la famille, en signe de protestation, bien que Saida Agrebi ne représente nullement la Tunisie mais l’Organisation Mondiale de la Famille dont elle est la vice-présidente.