Le ministère de l’Intérieur a organisé ce samedi 26 février 2022, une journée d’étude dédiée au passeport et à la CIN biométriques.
Alors que le département avait annoncé qu’il est en train d’accélérer la mise en place de ce nouveau système de documents d’identité, il était important de souligner la question du respect des données personnelles.
Dans ce sens, l’accent a été mis sur la nécessité de faire impliquer l’instance de protection des données personnelles avant l’adoption de ce projet.
Pour sa part, Ahlem Kharbach, responsable des études juridiques au département de l’Intérieur, a expliqué que le passeport tunisien dans sa version classique est devenu obsolète et ne répond plus aux standards internationaux, rapporte Jawhara FM.
« Les ressortissants tunisiens trouvent des difficultés au niveau des passages frontaliers des pays étrangers », a-t-elle souligné.
Une trentaine d’organisations et associations nationales avaient appelé, le 24 janvier dernier, le ministère de l’Intérieur à renoncer au projet de passeport et de carte d’identité biométriques.
Le département de l’Intérieur a organisé de nombreuses sessions de travail pour accélérer la mise en place du passeport et de la CIN biométriques dans le but d’acquérir les différents équipements afin de mettre en place ce système d’identité nationale dans le cadre de la numérisation des différentes procédures moyennant un budget supplémentaire alloué.
Le projet de loi organique concernant le changement de la carte d’identité nationale a été validé en juillet 2016 par un conseil des ministres.
Cette dernière ne contiendra ni le métier ni l’empreinte de la personne pour éviter tout risque d’inégalité entre les citoyens. Ces cartes d’identité nationales intelligentes se baseront sur un identifiant unique pour chaque citoyen.