La ministre des Finances, Lamia Zribi, a affirmé, ce mardi 28 février 2017, que ce n’est pas le Fond Monétaire International (FMI) qui tient les rênes de la Tunisie. Ce n’est pas lui qui est venu imposer à l’Etat tunisien ses lois. C’est plutôt la Tunisie, dont le bilan économique et financier donne froid dans le dos, qui a cherché le soutien du FMI.
Sur les ondes d’Express Fm, Lamia Zribi a expliqué que le recours à l’organisation internationale financière et le fait qu’elle ait accepté de venir en aide à la Tunisie permet aux investisseurs et aux autres bailleurs de fonds de regagner une certaine confiance.
Quant à la privatisation des banques publiques, la ministre des Finances a affirmé qu’aucune décision n’a encore été prise à ce sujet.
« Il y des divergences de points de vue quant à la question de cession de parts, mais le gouvernement tentera d’aplanir ces divergences dans les jours à venir », a-t-elle précisé à Express Fm.
A noter que, dimanche dernier, Lamia Zribi avait déclaré que le FMI comptait débloquer à la Tunisie 700 millions de dollars correspondant aux deuxième et troisième tranches et que ce déblocage pourrait avoir lieu à la fin du mois de mars 2017.
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