Comme nous l’avions relatĂ©, en fin de semaine dernière, le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, s’est dĂ©placĂ© en AlgĂ©rie, sur une invitation du prĂ©sident Bouteflika.
Le quotidien algĂ©rien, Elkhabar, est revenu aujourd’hui sur cette visite au cours de laquelle Ghannouchi a rencontrĂ© nombre de personnalitĂ©s algĂ©riennes comme Abdelaziz Ziari, prĂ©sident de l’AssemblĂ©e populaire nationale (APN), ou encore Bouguerra Soltani, prĂ©sident du Mouvement de la sociĂ©tĂ© pour la paix (MSP). Rached Ghannouchi a dĂ©clarĂ© au quotidien algĂ©rien qu’il aspirait Ă ce que les relations tuniso-algĂ©riennes connaissent un dĂ©veloppement notable qui ne peut ĂŞtre que bĂ©nĂ©fique aux deux peuples voisins.
Le leader d’Ennahdha a soulignĂ© que sa visite entrait dans le cadre de cette dĂ©licate et importante pĂ©riode vĂ©cue par la Tunisie, vu que l’AlgĂ©rie avait dĂ©jĂ une expĂ©rience dans le travail politique dĂ©mocrate.
A en croire Ghannouchi, l’AlgĂ©rie est donc un exemple de dĂ©mocratie dont la Tunisie fera bien de bĂ©nĂ©ficier ! Des propos subjectifs pour un homme tenant la nation de l’Emir Abdelkader en haute estime puisque, comme il l’a dĂ©clarĂ©, ce fut le premier pays Ă l’accueillir après qu’il ait fuir Ben Ali et son rĂ©gime.
Ghannouchi a, d’autre part, expliquĂ©, et en quelques mots, le projet d’Ennahdha : Ă savoir la crĂ©ation d’un concept de sociĂ©tĂ© basĂ©e sur l’Islam, Ă©liminant « les prĂ©jugĂ©s » que sont le terrorisme, l’extrĂ©misme et le refus de la dĂ©mocratie
