Avec la détérioration des relations entre la Russie et la Turquie, depuis novembre 2015, le tourisme russe semble avoir mis le cap sur la Tunisie. De plus, l’insécurité en Egypte a accru le flux des touristes russes toujours à la recherche des mers chaudes.
Très vite, la Tunisie a su se positionner sur ce marché très porteur. En quelques mois, le marché russe est passé en tête des entrées européennes en Tunisie. Près de 500.000 touristes russes seraient attendus en 2016.
Il s’agit d’un ajustement de taille et d’une chance inespérée qu’il s’agit de ne pas dilapider. En effet, au-delà de l’aspect conjoncturel, le tourisme russe pourrait durablement consolider la Tunisie comme destination balnéaire pour les ressortissants de ce pays.
Une bonne nouvelle ! Maintenant, le renforcement du transport aérien devrait suivre ainsi qu’une mise à niveau en termes d’accueil.
En attendant, la Turquie mange son pain noir et se ressent de la désaffection des Russes pour ses côtes… Telles sont les rudes lois de la concurrence…
H.B.