Après trois tentatives d’obtention de visa et des lĂ©gers changements de son texte, le Parti Pirate tunisien (PPT) a enfin obtenu le prĂ©cieux sĂ©same et pourra dĂ©sormais exercer en toute lĂ©galitĂ©.
L’annonce de cette nouvelle a Ă©tĂ© faite, hier, sur les rĂ©seaux sociaux, notamment twitter, et cĂ©lĂ©brĂ©e par le groupe Takriz, dont est proche le prĂ©sident du PPT, Slaheddine Kchouk.
En se rĂ©jouissant de l’obtention du visa, le PPT et Takriz ne sont pas privĂ©s pour insulter, au passage, l’ex-secrĂ©taire d’Etat Slim Amamou. Ce qui laisse croire une querelle existe encore entre eux au sujet des partis pirates. D’ailleurs, un membre de Takriz a demandĂ© Ă S. Amamou de restituer le nom de domaine partipirate.tn, l’accusant d’imposture.
Quant à S. Amamou, qui a également déposé une demande de légalisation pour un Parti Pirate, il a annoncé que «notre» parti verra le jour dans deux semaines.
Chose que celui de Kchouk conteste, car pour lui l’existence d’un second Parti Pirate ne peut avoir lieu : « le seul et unique Parti Pirate est le PPT et celui de Slim Amamou n’est qu’une contrefaçon ».
Existant dans plus de 33 pays, le Parti Pirate a vu le jour en Suède en 2006. Ce parti a pour objectif la dĂ©fense des droits des InterÂnautes et de la libertĂ© d’expression sur la Toile, la transparence totale, la dĂ©mocratie participative ou encore l’abolition de toute forme de propriĂ©tĂ© intellectuelle.
En Tunisie, peut ĂŞtre que la règle ne fait pas exception ; mais deux partis valent mieux qu’un pour que l’accès Ă internet soit une garantie libre pour tous les Tunisiens.