L’information selon laquelle Ennahdha a « lâchĂ© le rĂ©gime parlementaire pour un rĂ©gime prĂ©sidentiel » est totalement erronĂ©e, et ce, selon, le responsable MĂ©dia, Mohamed NĂ©jib El Gharbi.
C’est le buzz de la journĂ©e. AnnoncĂ© hier par le site investir-en-tunisie.net et largement partagĂ© sur les rĂ©seaux sociaux, l’article rapporte des propos de Hamadi JĂ©bali, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Mouvement Ennahdha, qui aurait dĂ©clarĂ©, samedi 12 novembre, lors du Rounds du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise de Tunisie, que « son parti a officiellement choisi dans son programme le rĂ©gime prĂ©sidentiel comme rĂ©gime politique ».
Selon le mĂŞme site, Hamadi JĂ©bali aurait prĂ©cisĂ© que « la prochaine Ă©tape sera l’organisation des Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives dans le pays ». Et qu’« Ă cet effet, Ennahdha a totalement lâchĂ© le rĂ©gime parlementaire, choisi en septembre 2011 comme rĂ©gime politique du pays », explique la mĂŞme source.
ContactĂ© Ă ce sujet, Mohamed NĂ©jib El Gharbi nous fait savoir qu’en plus de sa qualitĂ© de responsable des mĂ©dias au sein d’Ennahdha, il Ă©tait bien placĂ© pour nous rĂ©pondre vu qu’il est aussi membre du bureau politique du mĂŞme parti.
M. NĂ©jib El Gharbi atteste que le choix d’Ennahdha est un rĂ©gime parlementaire. Il nous explique que ce choix est basĂ© sur la volontĂ© du parti d’éradiquer, de la Tunisie, la corruption et le leadership. Pour le parti Ennahdha, le seul moyen d’y arriver est de crĂ©er trois prĂ©sidents : un prĂ©sident de la RĂ©publique au pouvoir limitĂ©, un prĂ©sident du gouvernement et un prĂ©sident du parlement. Des rĂ©gimes similaires Ă ceux qu’on trouve en Italie, en Turquie et en Grèce.
Pour le parti, le choix du rĂ©gime parlementaire ou prĂ©sidentiel n’a jamais Ă©tĂ© un sujet Ă l’ordre du jour. Il a, seulement, fait l’objet de discussion le 14 septembre dernier, nous prĂ©cise M. N. El Gharbi.
