En collaboration avec «L’initiative de la réforme arabe », « Le forum tunisien des droits économiques et sociaux», « L’organisation tunisienne des droits de l’homme » et « Le conseil national des libertés de Tunis », l’association « Réforme des institutions » organise un colloque international sur : « La réforme du système sécuritaire post-révolution : Etat actuel et défis », et ce les 25 et 26 janvier 2013 , à l’hôtel Africa, à Tunis.
Conscients de la nécessité d’apporter de réels changements dans la relation entre les citoyens et les forces de l’ordre, et encore plus conscients que ce changement ne se fera point sans la collaboration de la société civile, la jeune association « Réforme des institutions » oeuvre dans ce sens pour son premier projet; à savoir la réforme du système policier »
Cette première conférence régionale fournira une plateforme de dialogue entre les différents acteurs de la société civile et des experts locaux et internationaux. Une conférence ouverte au public sera suivie d’un colloque où des invités experts en matière de réforme de la police, de justice transitionnelle , de droit international et de droits de l’homme se succéderont pour parler des expériences de leurs pays respectifs et de leurs visions sur le sujet. Parmi eux, Christopher Stone, président de l’Open Society Foundation et expert international en matière de réforme de la justice criminelle, de l’amélioration des systèmes de justice pénale, dans le leadership et la gouvernance des organisations à but non lucratif, Eka Zgouladze, ministre de l’intérieur d la Géorgie, cette petite République du Caucase, où elle fut chargée d’une réforme cruciale : la reforme de la police. Ahmed Karaoud, directeur du bureau de la région MENA d’Amnesty International, à Beyrouth, Amina Bouayach, présidente de l’Organisation marocaine des Droits de l’Homme et vice-présidente de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, Sean Tait, coordinateur du Forum Africain pour le contrôle civil du maintien de l’ordre, Abdesattar Moussa, président de la LTDH, Abderrahmane Lahdhili, président du Forum, Lotfi Azzouz, directeur de la section tunisienne d’Amnesty International, Sondos Garbouj, présidente de la section tunisienne d’Amnesty International, Kathrin Quesada, coordinatrice de projet au DCAF’s Gender and Security Programme, Mohsen Kamal, directeur adjoint de l’Andalus Institute for Tolerance and Anti-violence studies, en Egypte, Moncef Kartas, chercheur au Graduate Institute’s Centre on Conflict, Development and Peacebuilding (CCDP), à Genève, et coordinateur de Projet du programme d’étude des armes légères en Libye et en Afrique du Nord. Emna Guellali, représentante de l’association « human Rights Watch » en Tunisie.
Des représentants des ministères tunisiens de l’intérieur, de la justice et des droits de l’homme ont confirmé leur présence à la conférence.