A chaque carrefour du Grand Tunis et dans plusieurs villes, des femmes d’un âge certain, parfois des enfants, vous proposent des mouchoirs kleenex lorsque les feux sont au rouge.
Selon de nombreux témoignages concordants, ces marchands à la sauvette n’agissent pas à leur propre compte et sont déposés par « cargaisons » aux lieux névralgiques.
Des camions et divers moyens de transport sont ainsi utilisés pour disséminer ces véritables esclaves partout dans les rues où on peut les compter par centaines.
Qui organise ce trafic, cette traite humaine? Qui ferme les yeux sur ces flagrants délits d’esclavage?
Les responsabilités semblent tellement enchevêtrées que seule une action énérgique des pouvoirs publics pourrait mettre fin à ce fléau d’un autre âge.
Il est temps que nos consciences ramollies soient interpellées par ces dépassements intolérables, cet esclavagisme sans nom qui instrumentalise des vieillards, des femmes, des handicapés et des enfants.
Ce spectacle malsain et ces agissements sont indignes de la Tunisie et ces esclaves qui vivent le calvaire sous nos yeux devraient être protégés.
Sur un autre plan, de plus en plus d’enfants vendent un peu de tout dans les rues à un âge de plus en plus jeune. Et là encore, nous préférons tous regarder ailleurs…