La restauration de l’aqueduc romain de Zaghouan et de sa dérivation hafside a apporté une relative abondance de l’eau au milieu du dix-neuvième siècle.
C’est en 1859 que furent entrepris les travaux de restauration de l’ancien aqueduc romain afin de renforcer l’approvisionnement en eau de Tunis.
Ces travaux dirigés par l’ingénieur français Armand Colin ont également concerné la dérivation hafside de cet aqueduc. Abandonnées, les conduites d’eau de cette dérivation étaient hors d’usage.
Les travaux allaient durer trois ans seront achevés en 1862 sous le règne de Sadok Bey. Des conduites en plomb avaient alors permis d’apporter jusqu’à Tunis, la quantité moyenne de neuf mille mètres cubes d’eau.
C’est vers le château d’eau de Bab Sidi Abdallah que l’eau était acheminée. Ce dernier se trouvait non loin de la Kasbah au niveau de l’actuelle et bien nommée rue du Réservoir.
Restauré et agrandi, ce château d’eau qu’avait créé Ali Pacha au dix-huitième siècle, permettait alors d’alimenter la capitale, les faugourgs et la résidence beylicale du Bardo.