Avant les chocolatiers industriels, quelques artisans ont longtemps produit d’excellents chocolats à Tunis. Qui étaient-ils ?
Qui se souvient encore de la chocolaterie Bembaron qui se trouvait sur l’avenue de Paris ? Cette maison du chocolat a duré jusqu’aux années soixante et avait ensuite cédé ses locaux à un café longtemps fréquenté par les élèves du lycée Carnot.
À cette époque, deux autres chocolatiers avaient pignon sur rue. La chocolaterie Modigliani se trouvait dans l’actuelle rue Jamel Abdenasser, au coin de la rue d’Allemagne. Quant aux chocolateries Castagna, elles étaient au nombre de deux, avec une boutique sur la rue Mustapha Mbarek et l’autre rue Amilcar.
Ces enseignes ont disparu au milieu des années 1980. Même chose pour la confiserie Cherif qui se trouvait rue Charles de Gaulle et la confiserie Tourassi à la rue de la Zitouna dans la médina.
Trois autres adresses du centre-ville étaient aussi réputées pour leurs chocolats : le Panalex qui se trouvait à côté de la cathédrale de Tunis, la Pâtisserie Royale près du Théâtre et le Chantilly à la rue d’Alger.
Par ailleurs, la chocolaterie industrielle Allal a fait les délices de plusieurs générations. Fondée en 1935 par Émilie Allal, elle a été le porte flambeau du chocolat tunisien.
Notons enfin la place importante des chocolats importés de France, de Suisse ou d’Italie qui étaient commercialisés chez les pâtissiers et les grandes surfaces.