Vingt-cinq États, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, ont publié ce lundi 21 juillet une déclaration commune appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Ce communiqué, rédigé par les ministres des Affaires étrangères, dénonce la gravité de la situation humanitaire et critique la gestion de l’aide par Israël. Les signataires espèrent faire pression par voie diplomatique pour mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de 21 mois.
Une aide humanitaire jugée inefficace et dangereuse
Les pays dénoncent le modèle de distribution d’aide mis en place par Israël, en particulier la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis. Selon eux, ce système alimente l’instabilité, prive les civils de leur dignité et expose la population à de graves risques. Depuis fin mai, l’ONU a recensé 875 morts parmi les Palestiniens tentant d’accéder à l’aide, dont 674 à proximité des sites de la GHF.
Le communiqué juge « inacceptable » le refus du gouvernement israélien de garantir l’acheminement de l’aide essentielle. La population de Gaza, soumise à un blocus strict, se trouve aujourd’hui au bord de la famine.
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Appels à la libération des otages et à l’arrêt de la colonisation
Le texte appelle également à la libération des otages détenus par le Hamas. Les signataires condamnent leur captivité, qualifiée de « cruelle ». Ils s’opposent en outre à toute modification du territoire ou de la démographie dans les zones palestiniennes occupées, et demandent la fin immédiate de la colonisation.
Outre les pays mentionnés, la liste des signataires comprend notamment l’Australie, la Norvège, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Suisse, la Suède, la Pologne et la Nouvelle-Zélande. Tous plaident pour une solution politique et le respect du droit international humanitaire.