La France vient d’enregistrer son premier cas du nouveau variant de mpox (Monkeypox – MPX), ont annoncé lundi les autorités sanitaires, qui se veulent rassurantes sur le risque d’infection pour la population générale.
« Le ministère du Travail, de la Santé » a été informé « d’un premier cas humain de mpox de clade 1b sur le territoire national, en Bretagne. Les mesures de gestion recommandées ont été mises en place », indique à l’AFP le ministère de la Santé dans un communiqué.
« Le cas déclaré concerne une personne n’ayant pas voyagé en Afrique centrale, zone dans laquelle les différents clades de virus mpox circulent activement depuis plusieurs mois, dont le clade 1b », précise le communiqué.
« Cette personne a toutefois été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale, les investigations sont en cours pour rechercher l’origine de la contamination et identifier l’ensemble des personnes contacts », ajoute-t-il.
Le ministère rappelle que quatre pays de l’Union européenne ont recensé des cas de mpox de clade 1b depuis cet été : la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique.
Le risque d’infection par le clade I du Monkeypox pour la population générale en France et en Europe est considéré comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), note encore le communiqué.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété le Mpox urgence sanitaire mondiale à la suite d’une épidémie importante en République démocratique du Congo, qui s’est propagée aux pays africains voisins.
Surveillance sanitaire en Tunisie
En Tunisie, des mesures de surveillance renforcées sont mises en place, notamment aux frontières, en réponse à la déclaration d’urgence mondiale de l’OMS. Bien qu’aucun cas n’ait été détecté, la situation reste sous haute surveillance, particulièrement en raison des défis posés par les flux migratoires et la fragilité du système de santé libyen.
Le risque est d’autant plus grand que l’afflux incontrôlé de migrants en provenance d’Afrique subsaharienne, souvent sans aucun contrôle sanitaire, pourrait faciliter l’introduction du virus en Tunisie.
Le mpox, une infection virale
Le mpox, une infection virale potentiellement mortelle, inquiète par sa variante du clade 1b, apparemment plus contagieuse.
L’OMS estime que la lutte contre la nouvelle souche bénéficiera également au contrôle de la variante moins sévère du clade 2, présente depuis 2022.
Contrairement au Covid-19, le mpox se transmet principalement par contact physique étroit.