Le mouvement Echaab a publié un communiqué hier dimanche 9 mars pour revenir sur les derniers évènements en Syrie.
Le parti dit suivre avec une grande inquiétude et une profonde préoccupation « les crimes horribles commis par les bandes terroristes au pouvoir en Syrie, contre les civils innocents, comprenant meurtres, tortures, passages à tabac dans les rues, invasions de maisons, et bombardements barbares visant les vieillards, les femmes et les enfants ».
« Ces actes criminels reflètent la nature de l’idéologie takfiriste terroriste adoptée par le gouvernement en place et les groupes armés qui le soutiennent, un danger imminent menaçant la Syrie et l’ensemble de la nation arabe », a-t-on communiqué.
Le parti Echaab affirme ce qui suit :
1. Nous condamnons fermement les crimes commis contre le peuple syrien, qui représentent des crimes contre l’humanité et un nettoyage sectaire et ethnique systématique.
2. Nous mettons en garde contre la transformation de la Syrie en un foyer de conflit sectaire et confessionnel, ce qui pourrait mener à sa division et offrir à l’ennemi sioniste une opportunité de réaliser son projet expansionniste, tout en condamnant fermement toute intervention extérieure visant à soutenir un pouvoir terroriste et à renforcer le chaos.
3. Nous appelons toutes les forces nationales syriennes, partis, personnalités et acteurs politiques et sociaux, à former un front national uni pour faire face à ce pouvoir criminel et à son idéologie terroriste, et pour défendre l’unité et l’indépendance de la Syrie.
4. Nous appelons les forces nationales du monde arabe, ainsi que tous les partis et organisations de défense des droits humains et politiques à travers le monde, à agir immédiatement pour soutenir le peuple syrien, qui est victime d’une extermination et d’un nettoyage systématique, exécutée avec la complicité de certains pays de la région, et avec un soutien honteux de puissances prétendant défendre la démocratie et les droits de l’homme.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a recensé depuis jeudi 973 victimes, dont des femmes et des enfants, appartenant pour beaucoup à la minorité alaouite, branche de l’islam chiite dont est issu le président déchu Bachar Al-Assad. Selon l’ONG, elles ont été tuées « par les forces de sécurité et des groupes alliés ».