Des combattants de l’Etat Islamique ont visé jeudi soir un bus de l’armée dans le désert, dans la province de Deir Ezzor, tuant au moins vingt-trois soldats, et en blessant dix.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des dizaines d’autres soldats étaient portés disparus après l’attaque.
Selon le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, interrogé par l’Agence France-Presse, « l’EI a récemment intensifié ses attaques (…) dans un message ayant pour objectif d’assurer que le groupe est toujours présent et actif malgré la mort de ses dirigeants ».
Il s’agit de la troisième attaque de l’Etat islamique contre l’armée syrienne depuis le début du mois d’août.
Lundi dernier dix militaires avaient été tués dans la province de Rakka, et le 1er août sept personnes, dont cinq soldats syriens, avaient péri lors d’une attaque contre un convoi de camions-citernes transportant du carburant dans une zone désertique du centre de la Syrie.