Depuis mardi dernier, Petra László est probablement la femme la plus détestée au monde pour avoir frappé des réfugiés syriens qui forçaient un cordon policier à Roszke en Hongrie.
Virée sur le champ par son employeur, la journaliste avait gardé le silence jusqu’à aujourd’hui, où elle a décidé de s’excuser, et de se trouver même des circonstances qui l’auraient poussée à commettre ces actes…
Dans une lettre adressée au quotidien de droite «Magyar Nemzet», Petra explique qu’elle avait paniqué lorsqu’elle a vu des centaines de personnes courir en sa direction, et parle de quelque chose qui a craqué chez elle.
Elle rajoute qu’elle ne se reconnaît pas dans les images diffusées, et qu’en tant que mère, frapper un enfant de la sorte était inconcevable.
« J’ai pensé que j’étais attaquée et que je devais me protéger. C’est dur de prendre les bonnes décisions lorsqu’on est en état de panique ». Voici probablement la pire excuse qui pouvait émaner de l’employée de la Web TVN1, qui, comme le montrent les images, a bel et bien cherché à ralentir les migrants en les frappant, et pas le contraire.
Détestée de tous, virée de son travail, poursuivie dans le cadre d’une enquête judiciaire, la femme, proche de l’extrême droite a clairement agi par racisme, et les excuses qu’elles présentent aujourd’hui ne semblent avoir convaincu personne.
Ahmed Z.
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Posted by Rudaw English on mardi 8 septembre 2015